Poémes

Un tintement léger, un son de grelot
Comme le rire d’un enfant derrière ces volets clos
La maison tant de temps si vide
Est enfin remplie de vie

Les volets sont tirés, les fenêtres s’ouvrent
Le soleil pénètre et le vent s’y engouffre
Pour éclairer et rafraîchir ce lieu longtemps oublié
Cette bâtisse se remet enfin à respirer

A nouveau le bruit d’une course d’enfants
Et leurs cris joyeux devant les trésors présents
Que recèle cette maison poussiéreuse qui s’éveille
Par la présence de cette famille, de son long sommeil

Un grand ménage est à prévoir mais le bonheur se fait sentir
Des sourires se dessinent sur tous les visages devant leur avenir
Le passé a été effacé, le malheur repoussé pour contrer le mauvais œil
Qui semblait frapper tous les vivants de cette demeure par le deuil.

Un jardin se cache sous ces herbes fleures sauvages
Un étang attend impatiemment le retour des canards
Une balançoire pend d’une branche et une cabane se distingue
Dans l’arbre au feuillage carmin.




Plus un souffle de vent ne se ressent
Plus un son même étouffé ne s'entend
Un calme apparent, une paix vivante
La lumiére brille et le ciel s'étend

Je ferme les yeux, je respire doucement
Je ressens les vibrations de la vie de ce monde
Comme un tremblement, un léger vibrement
Une onde s'étend et repousse les ombres

L'eau calme dors en s'écoulant dans son lit
Le soleil est le point fixe de cette vie
L'univers lui même semble se ralentir
Pour apprécier ce calme si soudain si libre

D'aussi haut qu'il est possible d'aller
Entre la mince frontière de notre monde
Entre le bleu pur du ciel et l'infini si sombre
Qu'est notre espace noir mais étoilé

Ma vie y est insignifiante
Les turbulences de mes sentiments
Y sont moindres et négligeable
Face à la belle planéte bleue

Comme accroché dans l'espace
Et qui joue à la ronde
Avec ses soeurs
Autour de l'astre solaire